JUIN : LE TOP POUR LA PÊCHE DE LA TRUITE !

Le réchauffement printanier des eaux rend les truites très actives et fait de juin l’un des meilleurs mois de la saison pour les pêcher, quelle que soit la technique choisie.Le mois de juin constitue un des pics de la saison pour pêcher la truite. C’est notamment dû au réchauffement de l’eau qui atteint des valeurs proches de l’optimum biologique de la truite (13 à 14°C). Résultat : elles sont au top de leur activité. Et des truites actives sont toujours synonymes de belles pêches ! S’il y a donc un mois à ne pas manquer pour pêcher la truite, c’est bien juin. D’autant plus que les longues journées permettent de bien en profiter, quelle que soit la technique choisie.

Juin : un super mois pour le toc

Au toc, juin marque le début de l’allègement des plombées et la pêche des courants plus marqués. Les truites ont en effet quitté les postes d’eau froide et se tiennent dans des courants plus rapides. C’est aussi l’une des périodes pendant laquelle elles peuvent adopter des tenues très variées. Il faut donc prospecter tous les types de postes qui se présentent et tenter de déterminer si l’un d’eux est plus choisi que les autres ce jour-là. Si c’est le cas, on le prospectera en priorité ; sinon, on continuera à les prospecter tous. Juin marque aussi le retour de bonnes conditions dans les grandes rivières avec l’approche de la fin de la fonte des neiges. Les 2 ou 3 semaines qui suivent la fin de l’eau de neige, avec un débit qui baisse et une eau qui s’éclaircit en même temps qu’elle se réchauffe, sont souvent excellentes et permettent la prise de très belles truites. Le ver continue d’être efficace, à condition cependant de réduire sa taille et de l’éviter aux heures les plus ensoleillées. La teigne est au top et les insectes terrestres (mouche naturelle surtout, sauterelle) commencent à monter en puissance. Sans oublier les nymphes artificielles en pratiquant au toc nymphe, souvent très efficace dans ces conditions.

Juin : le meilleur mois pour pêcher la truite à la mouche

Juin est également excellent pour la pêche à la mouche, peut être le meilleur mois. De nombreux insectes aquatiques se reproduisent en effet durant ce mois et les éclosions sont donc fréquentes, rendant les truites très intéressées par ce qui se passe en surface. En journées, les petites « araignées » et les « voiliers » en plumes de cul de canard sont indispensables pour séduire des truites attablées sur des éphémères. Mais juin est également le mois privilégié des éclosions de trichoptères (les phryganes) et donc celui de la pêche avec des « sedges », particulièrement lors des coups du soir qui peuvent être magiques. Les éclosions de phrygane peuvent en effet faire sortir toutes les truites et permettre la prise de quelques grosses. En l’absence d’éclosion, il ne faut pas hésiter à prospecter en pêchant l’eau avec une mouche sèche, araignée d’ensemble peu fournie,  « cul de canard » ou sedge de taille moyenne. Les truites regardent en effet souvent vers la surface dès que les eaux sont réchauffées. Sans évidemment oublier la pêche en nymphe, très efficace et qui s’adapte à tous les parcours, au fil ou à vue dans les eaux claires et lisses.

Juin : excellent pour la pêche aux leurres

Enfin, la pêche au leurre est elle aussi très intéressante en juin. Les poissons nageurs et plus particulièrement les « jerkbaits » et « minnows »  sont très efficaces lorsque que les conditions leur sont favorables. Ils sont excellents pour prospecter les portions de cours d’eau relativement uniformes, où les truites peuvent se tenir partout. Ils sont également parfaits pour insister au ras d’une belle cache (rocher, souche ou berge creuse) et y faire sortir une truite cavée. Mais les leurres métalliques et surtout les cuillères tournantes ne doivent surtout pas être oubliées, particulièrement dans les ruisseaux pour ces dernières, où leur capacité à travailler dans des espaces réduits est irremplaçable.

Pour finir, juin est également un super mois pour pêcher au vairon manié. Il est important de bien choisir la bonne monture pour s’adapter aux conditions et au niveau, lourde à moyenne si le nivaux est fort, ou légère à plombée interne en cas de débit bas. Et l’animation peut être plus rapide que dans les eaux froides du début de saison.

Quel que soit le type de parcours (rivière, ruisseau ou grande rivière) ou la technique qu’on préfère, juin est vraiment le mois pour s’éclater en pêchant la truite. Alors profitez-en et foncez au bord de l’eau !